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Description
Beltaine étant la fête du printemps, elle est aussi la fête de la sensualité et des amours naissants. Cette dimension charnelle est incarnée par les Ménades, des personnages dénudés aux corps parfois peints de symboles et d’entrelacs.
Historiquement, les Ménades étaient des adeptes du bon dieu Dionysos/Bacchus. Lors des processions rituelles dans les rues des villes de Grèce ou de Rome, elles entraient en transe et déchiraient leurs vêtements jusqu’à se retrouver complètement nues ou presque, défiant par là même toute convention sociale. Parfois même ces processions se clôturaient par une orgie sacrée, car les Ménades incarnaient le « Feu de la Vie » et les forces créatrices de celui-ci.
Leur rôle est extrêmement important, car ce sont elles qui, de par leur vitalité, permettent à la Reine de Mai de retrouver ses pouvoirs et de faire ressusciter le Cornu, le fier amant de la Souveraine. En outre, elles sont le véritable contre-pieds de l’austérité morale et des privations incarnés par le Roi de l’Hiver et ses sbires. Elles sont la liberté, la fureur de vivre et l’Altérité.
Leur bien-aimé maître est Gargan, le bon géant, fils de la Reine de Mai et du Cornu : c’est lui qui les mène à l’assaut contre le camp de l’Hiver lors de Beltaine. Néanmoins, celles-ci n’hésiteront pas à le démembrer – lors d’une transe frénétique au pied du tertre du Cornu - afin de transmettre l’énergie vitale de Gargan au Cornu et ressusciter ce dernier.

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Beltaine étant la fête du printemps, elle est aussi la fête de la sensualité et des amours naissants. Cette dimension charnelle est incarnée par les Ménades, des personnages dénudés aux corps parfois peints de symboles et d’entrelacs.
Historiquement, les Ménades étaient des adeptes du bon dieu Dionysos/Bacchus. Lors des processions rituelles dans les rues des villes de Grèce ou de Rome, elles entraient en transe et déchiraient leurs vêtements jusqu’à se retrouver complètement nues ou presque, défiant par là même toute convention sociale. Parfois même ces processions se clôturaient par une orgie sacrée, car les Ménades incarnaient le « Feu de la Vie » et les forces créatrices de celui-ci.
Leur rôle est extrêmement important, car ce sont elles qui, de par leur vitalité, permettent à la Reine de Mai de retrouver ses pouvoirs et de faire ressusciter le Cornu, le fier amant de la Souveraine. En outre, elles sont le véritable contre-pieds de l’austérité morale et des privations incarnés par le Roi de l’Hiver et ses sbires. Elles sont la liberté, la fureur de vivre et l’Altérité.
Leur bien-aimé maître est Gargan, le bon géant, fils de la Reine de Mai et du Cornu : c’est lui qui les mène à l’assaut contre le camp de l’Hiver lors de Beltaine. Néanmoins, celles-ci n’hésiteront pas à le démembrer – lors d’une transe frénétique au pied du tertre du Cornu - afin de transmettre l’énergie vitale de Gargan au Cornu et ressusciter ce dernier.