HOME | DD

Description
Le chemin serpentant vers le sommet était tellement escarpé qu'il ne se voyait pratiquement plus. Les chutes de pierre avaient créées des petits tas de roches, donnant au paysage un aspect extra-terrestre. Des pics de hauteurs variables étaient éparpillés sur la pente, comme des gens pétrifiés par un étrange maléfice. Trois croissants de lune étincelaient de mille feux, assurant à notre cavalière intrépide la lumière suffisante pour lui permettre d'esquiver les passages trop abîmés par les éboulements. Les lueurs célestes donnaient au rocher des ombres semblables à des griffes essayant d'attraper les malheureux voyageurs. Tenant fermement la crinière de Cabriole, Ariane balayait vivement son regard de droite à gauche, prête à riposter. A tout moment, certaines roches pouvaient céder sous les puissantes impulsions de son cheval. Pendant son ascension, elle se remémorait les rumeurs qu'on racontait sur ces montagnes. D'après les villageois qu'elle avait rencontrés sur son chemin, ce plateau rocheux était le vestige d'une ville fantôme : les fréquentes chutes de pierre résultaient du mouvement des défunts villageois, condamnés à être en mouvement perpétuel sous peine de se figer à jamais pour l'éternité. D'ailleurs, on ressentait en ces lieux une forte chaleur accompagné d'une légère odeur soufrée qui en émanaient donnant un sentiment malsain. Les plus anciens aimaient affirmer que les montagnes étaient habitées par des humanoïdes de petites tailles, profitant de la noirceur des crêtes pour dissimuler leur habitation. Leurs esprits étaient vils et malfaisants. Ils étaient ceux à l'origine des éboulements, dissuadant éloigner les curieux et les indésirables. Fatiguée, Ariane plissa ses yeux et concentra son regard dans le lointain, ses yeux se débridèrent quand elle vit ce qu'elle voulait : Timiga, son compagnon félin. Parti en éclaireur, il aidait sa maîtresse a trouver le chemin le plus sécurisant. Son ombre était également projetée sur les strates, lui conférant une taille démesurément imposante. Cependant, ses miaulements n'étaient pas proportionnels à la grandeur noire qui s'étalait sur plusieurs mètres. Ce n'était qu'un faible son qui ne perçait guère celui du vent, qui sifflait de façon stridente. Il jeta un regard en contrebas, à ses deux amis. Ils étaient à une dizaine de mètre et n'avaient plus l'air d'avancer. Cabriole se fatiguait et sa perception commençait à défaillir. Les pentes du sommet semblaient de plus en plus raide. Il s'arrêtait de temps à autre pour mieux prendre son élan et mieux analyser le terrain pour éviter que son amie ne perde l'équilibre. Pendant ce temps, quelques petits pas gracieux permirent à Timiga d'atteindre le sommet. Il profita de son avance pour s'asseoir et se reposer un peu. Sa tête se leva vers la voûte céleste. La hauteur à laquelle il se trouvait lui offrait un panorama imprenable sur les contrées vallonnées qu'ils traversaient ensemble. D'immenses forêts de conifères enveloppaient les montagnes nues, ce qui accentuait le côté fantastique de ces lieux. La brume circulait entre les troncs de pins, comme des grosses tentacules se déroulant avec nonchalance. Aucun cri, aucun bruit ne s'entendaient au alentour. Timiga se sentait isolé de toute civilisation, explorateur d'un monde inconnu. Cependant, ce n'était pas tout à fait exact. Situé sur une autre crête, on apercevait une faible lueur de civilisation. Au loin, un petit château de pierre blanche se distinguait de la masse rocheuse qui le portait. La jeune fille ne pouvait encore apercevoir l'édifice, mais inconsciemment sa détermination s'accentua pour arriver au sommet de la crête. Soudain, une masse d'air rafraîchissante fit virevolter ses deux longues tresses. Tournant instinctivement la tête vers l'origine du mouvement d'air, son regard se figea vers les cieux, l'obligeant à s'arrêter. Les étoiles illuminaient le noir profond de l'espace, donnant l'illusion qu'elle n'était pas seule à effectuer un long voyage. D'immenses chevaux célestes chevauchaient en direction de l'infini. Leur blancheur scintillante se mêlait à la brume éthérée qui flottaient de façon féerique. Ce troupeau de chevaux blancs défilait sous son air ébahi par tant de beauté. Indifférents, ils s'élançaient dans leur course sans se soucier des terriens, obligés de rester au sol pour la vie. Un mouvement d'air venait détourner l'attention de ce spectacle inouï. Trois petits oiseaux se rejoignirent à l'ascension. Ramenant son regard sur les chevaux, elle contemplait leurs beautés, leurs grâces et leurs crinières si aériennes. Les sabots s'accompagnaient d'un vent céleste qui dessinait des spirales galactiques. La magie de ce moment unique entraîna son esprit avec cette cohorte. Attiré dans ce tourbillon, le cœur battant, elle ne pouvait plus bouger, le souffle coupé devant la danse équestre qui continuait au allure d'une farandole. Ce fut un miaulement qui tira la cavalière de cette rêverie. Timiga, moins réceptif à ce spectacle qui s'éternisait un peu trop selon son goût, ramena sur Terre sa camarade. En effet, les gens du château l'attendaient pour un message important. Elle avait été la seule à s'être porté volontaire pour cette mission. Ses compagnons y étaient pour beaucoup, leurs confiances étaient sans limite. Elle s'arracha de ces pensées et se rememora l'importance de sa mission. Le sommet n'était qu'à quelques foulées. A l'arrivée, tout son courage était revenu : le château n'était qu'à quelques minutes de routes.

Joyeuxx anniiverssssaireeeeeeeeeeeeee !!!!

J'ai un peu de retard (une habitude que j'ai du mal à perdre )

J'espère que ça te plaira, je pense rejeter un oeil au texte quand même ! :s

NJUT NJUT !

Description
Le chemin serpentant vers le sommet était tellement escarpé qu'il ne se voyait pratiquement plus. Les chutes de pierre avaient créées des petits tas de roches, donnant au paysage un aspect extra-terrestre. Des pics de hauteurs variables étaient éparpillés sur la pente, comme des gens pétrifiés par un étrange maléfice. Trois croissants de lune étincelaient de mille feux, assurant à notre cavalière intrépide la lumière suffisante pour lui permettre d'esquiver les passages trop abîmés par les éboulements. Les lueurs célestes donnaient au rocher des ombres semblables à des griffes essayant d'attraper les malheureux voyageurs. Tenant fermement la crinière de Cabriole, Ariane balayait vivement son regard de droite à gauche, prête à riposter. A tout moment, certaines roches pouvaient céder sous les puissantes impulsions de son cheval. Pendant son ascension, elle se remémorait les rumeurs qu'on racontait sur ces montagnes. D'après les villageois qu'elle avait rencontrés sur son chemin, ce plateau rocheux était le vestige d'une ville fantôme : les fréquentes chutes de pierre résultaient du mouvement des défunts villageois, condamnés à être en mouvement perpétuel sous peine de se figer à jamais pour l'éternité. D'ailleurs, on ressentait en ces lieux une forte chaleur accompagné d'une légère odeur soufrée qui en émanaient donnant un sentiment malsain. Les plus anciens aimaient affirmer que les montagnes étaient habitées par des humanoïdes de petites tailles, profitant de la noirceur des crêtes pour dissimuler leur habitation. Leurs esprits étaient vils et malfaisants. Ils étaient ceux à l'origine des éboulements, dissuadant éloigner les curieux et les indésirables. Fatiguée, Ariane plissa ses yeux et concentra son regard dans le lointain, ses yeux se débridèrent quand elle vit ce qu'elle voulait : Timiga, son compagnon félin. Parti en éclaireur, il aidait sa maîtresse a trouver le chemin le plus sécurisant. Son ombre était également projetée sur les strates, lui conférant une taille démesurément imposante. Cependant, ses miaulements n'étaient pas proportionnels à la grandeur noire qui s'étalait sur plusieurs mètres. Ce n'était qu'un faible son qui ne perçait guère celui du vent, qui sifflait de façon stridente. Il jeta un regard en contrebas, à ses deux amis. Ils étaient à une dizaine de mètre et n'avaient plus l'air d'avancer. Cabriole se fatiguait et sa perception commençait à défaillir. Les pentes du sommet semblaient de plus en plus raide. Il s'arrêtait de temps à autre pour mieux prendre son élan et mieux analyser le terrain pour éviter que son amie ne perde l'équilibre. Pendant ce temps, quelques petits pas gracieux permirent à Timiga d'atteindre le sommet. Il profita de son avance pour s'asseoir et se reposer un peu. Sa tête se leva vers la voûte céleste. La hauteur à laquelle il se trouvait lui offrait un panorama imprenable sur les contrées vallonnées qu'ils traversaient ensemble. D'immenses forêts de conifères enveloppaient les montagnes nues, ce qui accentuait le côté fantastique de ces lieux. La brume circulait entre les troncs de pins, comme des grosses tentacules se déroulant avec nonchalance. Aucun cri, aucun bruit ne s'entendaient au alentour. Timiga se sentait isolé de toute civilisation, explorateur d'un monde inconnu. Cependant, ce n'était pas tout à fait exact. Situé sur une autre crête, on apercevait une faible lueur de civilisation. Au loin, un petit château de pierre blanche se distinguait de la masse rocheuse qui le portait. La jeune fille ne pouvait encore apercevoir l'édifice, mais inconsciemment sa détermination s'accentua pour arriver au sommet de la crête. Soudain, une masse d'air rafraîchissante fit virevolter ses deux longues tresses. Tournant instinctivement la tête vers l'origine du mouvement d'air, son regard se figea vers les cieux, l'obligeant à s'arrêter. Les étoiles illuminaient le noir profond de l'espace, donnant l'illusion qu'elle n'était pas seule à effectuer un long voyage. D'immenses chevaux célestes chevauchaient en direction de l'infini. Leur blancheur scintillante se mêlait à la brume éthérée qui flottaient de façon féerique. Ce troupeau de chevaux blancs défilait sous son air ébahi par tant de beauté. Indifférents, ils s'élançaient dans leur course sans se soucier des terriens, obligés de rester au sol pour la vie. Un mouvement d'air venait détourner l'attention de ce spectacle inouï. Trois petits oiseaux se rejoignirent à l'ascension. Ramenant son regard sur les chevaux, elle contemplait leurs beautés, leurs grâces et leurs crinières si aériennes. Les sabots s'accompagnaient d'un vent céleste qui dessinait des spirales galactiques. La magie de ce moment unique entraîna son esprit avec cette cohorte. Attiré dans ce tourbillon, le cœur battant, elle ne pouvait plus bouger, le souffle coupé devant la danse équestre qui continuait au allure d'une farandole. Ce fut un miaulement qui tira la cavalière de cette rêverie. Timiga, moins réceptif à ce spectacle qui s'éternisait un peu trop selon son goût, ramena sur Terre sa camarade. En effet, les gens du château l'attendaient pour un message important. Elle avait été la seule à s'être porté volontaire pour cette mission. Ses compagnons y étaient pour beaucoup, leurs confiances étaient sans limite. Elle s'arracha de ces pensées et se rememora l'importance de sa mission. Le sommet n'était qu'à quelques foulées. A l'arrivée, tout son courage était revenu : le château n'était qu'à quelques minutes de routes.

Joyeuxx anniiverssssaireeeeeeeeeeeeee !!!!

J'ai un peu de retard (une habitude que j'ai du mal à perdre )

J'espère que ça te plaira, je pense rejeter un oeil au texte quand même ! :s

NJUT NJUT !