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Published: 2023-02-04 11:11:45 +0000 UTC; Views: 664; Favourites: 4; Downloads: 0
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Description
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ID: PROFIL://
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NOM - ARSENE
PRÉNOM - Vivian
ALIAS - ///
GE - 30 ans
TAILLE & POIDS - 1m79 // ??? kg
NATIONALITÉ : Française
NAISSANCE - 29 Décembre 1772
Signe astrologique occidental : Capricorne
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[ Situation fiscale ] . . .
OCCUPATION : Pompier
ADRESSE : 3 rue du Val
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DESCRIPTION://
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PHYSIQUE -
Vivian est un éphèbe. C’est le genre de beau jeune homme en uniforme qui fait tourner les regards vers lui. Il est propre sur lui. Il a une énergie solaire, bien qu’il ne soit pas des plus extravertis. Ses épaules et ses muscles sont forgés par le travail, il est assez sportif. Il a des yeux bleus gris et des cheveux couleur blé coiffés vers l’arrière et rasés sur les côtés. Il sourit souvent. Il a de nombreuses traces de brûlure sur le corps, notamment en travers du nez. Elles tiennent compagnie à des tâches de rousseur discrètes et des grains de beauté répartis ici et là. Ses sourcils sont plus sombres et fins.
PSYCHOLOGIQUE -
Tête brûlée - Vivian joue aux héros sans le vouloir. Il n’est pas arrogant quand il le fait, mais il a tendance à sous-estimer les dangers envers lesquels il plonge pour porter secours à autrui. Il y plonge souvent sans grande réflexion. Heureusement, il est chanceux.
La réflexion - Est-ce que Vivian est simplet ? Simplement naïf ? Peu attentif ? Ou alors, il joue un rôle qui l’arrange socialement ? Ce qui est certain, c’est que, de prime abord, ce n’est pas toujours le couteau le plus aiguisé du tiroir… Vivian semble souvent mettre du temps à comprendre les plus évidentes des situations.
Renfermé - Vivian est assez secret. Sur sa vie, son passé, son corps, ses pensées. Il est dur de tisser des liens plus profonds avec lui, il se contente souvent de relations superficielles, de jouer le personnage qu’on attend de lui.
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HISTORIQUE://
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Bonk, bonk, bonk, bonk, bonk …
Toujours ce même bruit, à peine interrompu par le cri du coq d’à côté. Cela faisait quelques jours qu’il occupait la caserne. Personne ne savait vraiment d’où il venait.
Le coq, en premier lieu, mais ensuite, le jeune homme que le chef avait récupéré dans les bois autour de Paris il y a quelque temps. Il l’avait trouvé seul avec son cheval.
Un beau cheval noir, fort et agile, prêt a cavaler dans des terrains accidentés.
Ils coûtent cher à la capitale, ceux-là.
Il disait s’appeler Vivian. Arsène, Vivian.
Un nom idiot pour un futur pompier.
Vivian devait rester quelque temps et le chef l’avait mis à profit. Il y avait un problème avec lui, et le chef l’avait vite compris … Vivian était un abruti de la plus dangereuse des sortes. Un abruti comme on en faisait plus depuis le Moyen- age : Un héros.
Encore une fois, Vivian avait sauté dans les flammes pour sauver un vieillard.
Ca, c’était héroïque car il avait survécu, il avait sauvé quelqu’un.
Le problème… C’était quand il y était retourné une seconde fois pour sauver un canard...
Qu’allait-on faire de lui ? Le Chef se rassurait en se disant qu’il finirai par repartir assez vite pour que… Son absence devienne leur nouveau problème.
Eh, oui, il n’était pas là depuis si longtemps, mais … C’était le héros des gens, Vivian.
Il apportait un entrain rare à l'équipe et aux victimes des pires atrocités.
Mais il devrait bien disparaître de nouveau un jour, comme il était arrivé, sans que l’on sache trop où ni pourquoi.
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C’est finalement lors de son dernier soir au sein de la caserne qu’il raconta la vérité à Vanya.
Vanya, c’était une jeune femme du village voisin qui cherchait à être indépendante de sa famille et qui s’occupait de l’entretien des lieux pour se faire quelques pieces.
Ça faisait des semaines que tout le monde savait que Vivian lui plaisait. Et elle devait sûrement plaire à Vivian aussi; ils devaient juste être discrets, se disaient les gars.
En réalité, c’était très dur de savoir ce que Vivian pensait…. S’il pensait quoique ce soit, simple d’esprit comme il semblait l’être, le raillait-on …
Mais le chef comme Vanya le savait : Il pensait. Il partageait juste peu.
La réalité encore plus explicite, la voilà : Vanya avait attendu tout ce temps sans avoir la moindre idée de ce que Vivian pensait d’elle.
Et les voilà finalement seuls tous les deux dans la grange, seulement accompagnés par une bouteille.
Elle ne l’avait jamais vu boire auparavant. Elle voulait savoir qui il était.
Pourquoi est-ce que tu veux savoir tout ça ? » lui avait-il demandé de sa voix douce et calme, après quelques questions.
- Parce que peut-être que je t’aime. » avait-elle répondu.
C’était le moment ou jamais.
Vivian s’était tu. Il l’avait regardée de longues secondes avant de détourner la tête.
Mon histoire n’est pas si intéressante que ça. »
Il avait occulté ce qu’elle venait de lui dire. Ça ne pouvait pas être bon signe.
Mais Vanya ne montra rien.
Je t’ai entendu quand tu dormais. Tu parlais d’une autre femme. Tu as perdu quelqu’un qui t'était cher. “
Un air étrange passa sur le visage de Vivian. Une ombre nouvelle qui faisait tout drôle sur son visage angélique. Il boit .
Tu m’as entendu ? »
Vanya acquiesça :
Un matin, quand je passe le balais à l'étage. »
Son nouveau silence fut éloquent pour la jeune femme. Vivian aimait cette autre femme.
Il s’était passé quelque chose qui avait arraché un petit bout de son cœur, et il ne l’avait pas récupéré. Il n’y avait peut-être pas assez de place pour Vanya dans ce qu’il lui restait.
Le pompier passa ses doigts sur sa tempe, songeur.
Il ne faut pas parler d’elle. Est-ce que tu peux garder ça pour toi, s’il te plait ? »
Vanya lui donna son petit doigt qu’il sera après une légère hésitation.
Tu sais au moins vraiment où tu vas aller ? »
Il avait gardé son doigt dans le sien, comme si ce lien transportait leur conversation dans un autre temps, un autre lieu ou personne ne les écouterai :
Non. Je vais suivre mon intuition. »
Elle répondit sans hésitation, soufflant du nez. Un rire qui masque une surprise, puis une inquiétude sous-jacente.
C’est idiot.”
Et il lui sourit simplement :
Ca m’a porté chance jusque là."
La blonde le dévisageait. Son regard se perdait sur les traits singuliers de son visage. Elle ne pouvait s’empêcher d’y trouver de la tristesse, cachée ici et là, dans les recoins.
Elle n’en savait rien, finalement, peut-être était-ce vrai.
D’où viens-tu ? N’as tu donc pas de famille ? D’amis ? »
…
Je me suis fait de nombreux amis sur les routes, mais ils appartiennent au passé. J’ai quitté ma famille, Vanya. »
C’était toujours les bourgeois qui quittaient leur famille sur un coup de tête, s’imaginant que le monde devait être facile, une partie de plaisir. Ça allait avec l’image naïve qu’elle s’était faite de lui. Elle ne connaissait pas ses raisons, alors elle s’efforçait de ne pas le juger, ou même de l'envier. Mais … On n'avait pas tous le choix de faire ça, songeait-elle, de partir parce qu’on en a simplement envie.
Pourquoi ? »
Les yeux gris bleu de Vivian se posèrent dans les siens. Elle le sentit se retenir, comme si quelque chose au travers de sa gorge l’empêchait de s’exprimer. Puis elle sentit sa main prendre la sienne, sa silhouette plonger vers la sienne, ses doigts se poser au-dessus de son cœur.
Parfois il n’y avait pas besoin de mots pour raconter et c’était ainsi que Vivian était obligé de procéder.
Le lendemain matin, elle lui demandera s’il lui enverra des lettres. Elle ne bougeait pas : elle, elle ne pourrait peut-être pas lui répondre mais il pourrait toujours garder son adresse.
Mais … En lui demandant ça, elle se dit qu’elle appartiendrait sûrement rapidement au passé elle aussi, et que c’était probablement tant mieux.
Ils n’étaient destinés qu'à se croiser.
Peut-être que ça aurait pu être autrement, si Vivian n’était pas Vivian.
Ou pas.
Tout ça comptait finalement très peu.
On se devait de n’être que des rencontres brèves sur la route de Vivian Arsène.
Et cette dernière reprenait maintenant.
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RELATIONS :
=> A venir
FACTS :
- Il aime l’action et le sport
- Il a froid facilement, alors en hiver, il porte souvent de grosses écharpes.
- Il a un cheval nommé Cendre.
- Il n’est pas très à l'aise quand on le séduit (s’il s’en rend compte …)
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