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Description

[FR]

Une -grosse- séquence sur laquelle je travaille depuis quelque temps mais dont je suis assez fier du résultat... avec de gauche à droite , , et , tous fans francophones de transformations diverses et variées, qui méritions bien une petite séquence en commun!...

C'était une belle journée d'été sur la forêt de Darmilly. Sur un petit sentier cahoteux serpentant dans les bocages, quatre promeneurs baguenaudaient tranquillement, profitant de cet agréable climat estival. Se connaissant entre eux sous les pseudonymes d'Oldi, d'Emillie-Wolf, de Shiiriru et de Nolhyaa, ces quatre compagnons s'étaient connus via Internet et, résidant à des endroits forts éloignés géographiquement, n'avaient eu que peu d'occasions de se retrouver tous ensemble. Profitant d'une disponibilité commune dans leurs emplois du temps fort chargés, ils avaient fini par se planifier quelques jours de vacances ensemble dans un petit coin tranquille de la France profonde, désireux de fuir l'agitation polluée de la ville pour passer une semaine sympathique entre amis à un endroit où les arbres ne poussent pas dans des pots, où l'eau potable n'a pas un arrière-goût d'hydrocarbure mentholé et où les petits oiseaux parviennent à gazouiller sans tousser entre deux notes.

C'est au cours de leur promenade que les quatre acolytes aperçurent, à l'orée d'un bosquet, les ruines moussues d'une ancienne construction. Le château du Bocage-aux-Cerfs... on racontait beaucoup de choses sur cette bâtisse dans les environs. Un bastion à la date d'édification inconnue, remontant à une époque reculée où légendes et réalité s'entremêlaient subtilement. Les mythes locaux disaient que ce château avait été bâti par des êtres surnaturels, et même qu'il était autrefois habité par des créatures fantastiques et qu'y croiser des elfes, des gobelins, des centaures, des fées et autres trolls y était monnaie courante. Ah ! C'est peu dire que bien des légendes circulaient sur cet endroit. Néanmoins, victime du temps, le château n'était plus que l'ombre de lui-même, se limitant à présent à quelques murs croulants que les forces de la nature achèveraient de faire disparaître dans les siècles à venir. Ces ruines modestes, boudées par les historiens, n'avaient jamais été le théâtre de fouilles archéologiques sérieuses malgré la réputation extraordinaire de l'endroit – les archéologues qualifiant généralement les légendes précédemment évoquées d'infâmes calembredaines de gueux superstitieux, ne méritant pas d'être prises au sérieux par l'homme de science digne de ce nom.

Conquis par le charme de l'endroit, les promeneurs décidèrent alors de s'y attarder quelque peu et d'effectuer eux-mêmes quelques fouilles dans les ruines de l'ancien castel. Qui sait ? Il y aurait peut-être moyen de dénicher l'un ou l'autre objet présentant un quelconque intérêt archéologique. Et, pourquoi pas ! Un trésor dissimulé dans une cache secrète, qui leur assurerait une confortable rétribution en ces temps difficiles...

Après une demi-heure de fouilles dans l'humus et les caillasses moussues, les quatre compères se réunirent afin de mettre leurs trouvailles en commun. Que de déceptions! Ni sacs d'or, ni coffres remplis de joyaux à l'horizon, seulement de vieilles babioles défraîchies qui ne rapporteraient que quelques euros si on les revendait à la braderie du coin à un collectionneur pas trop regardant, voire aveugle. Oldi contempla avec amertume sa pitoyable trouvaille, une espèce de bâton moisi garni à l'une de ses extrémités d'un bibelot en métal si rouillé qu'il suffirait d'un éternuement à proximité de la chose pour en disperser la poudre aux quatre vents. De son côté, en guise de trésor, Nolhyaa n'était parvenue à déterrer qu'une vieille lanière de cuir défraîchie, sans doute jetée là plusieurs siècles auparavant par un tanneur méticuleux ne désirant pas s'encombrer de matériel imparfait probablement prélevé sur une vache nonagénaire et tuberculeuse. Emillie, quand à elle, observa de manière penaude un duo de poignées ayant sans doute appartenu autrefois à de quelconques armes blanches, poignées à présent dépourvues de lames et aussi offensives que le serait une tarte aux framboises envers un porte-avions. Seul Shiiriru avait été content de sa trouvaille pendant un bref instant -un vieux livre aux allures de grimoire qu'il avait déterré de sous un moellon- avant de se rendre compte que l'ouvrage se désagrégeait littéralement dans ses mains et qu'il ne pourrait guère le feuilleter plus de quatre secondes avant d'envisager de le reconvertir en fertilisant pour géranium...

Las, les quatre acolytes se préparèrent alors à faire demi-tour, désireux de rejoindre au plus vite la civilisation avec leurs trouvailles qu'ils confieraient en chemin à un musée, un cabinet d'expertise ou, plus probablement, une poubelle. Mais ce qu'ils ignoraient, c'est que ces objets, fabriqués il y a bien des siècles à l'aide de techniques aujourd'hui oubliées, étaient imbibés d'une très ancienne force magique leur conférant une « âme » sommaire et, surtout, qu'ils désiraient par-dessus tout faire à nouveau preuve d'utilité en se trouvant de nouveaux propriétaires. Et autant dire qu'ils n'allaient pas laisser partir si vite ces charmants badauds qui avaient eu la gentillesse de les extraire de la terre humide, quitte à les « relooker » afin de leur donner une apparence plus en accord avec leurs futures attributions...

Part 2: oldiblogg.deviantart.com/art/T…

[EN]

A -big- sequence I've been working on for a while but about which I am very proud of the result... with, from left to right , , and , all french fans of diverse and varied transformations, deserving a common sequence !...

It was a beautiful summer day in the forest of Darmilly. On a small bumpy path going through the bush, four walkers were strolling calmly, enjoying the pleasant summer climate. Knowing each other under the alias of Oldi, Emillie-Wolf, Shiiriru and Nolhyaa, these four friends knew themselves via the Internet and, living in quite geographically distant places, they had very few opportunities to all meet together. Taking advantage of a common availability in their busy schedules, they finally managed to plan a few days of vacation together in a far corner of provincial France, willing to run away from the polluted bustle of the big city and have a nice week in a place where trees don't grow in pots, where drinking water doesn't have some minty-hydrocarbon aftertaste and where little birds manage to cheep without coughing between two pitches.

It is during this walk that the four pals noticed, at the edge of a thicket, the mossy ruins of an ancient building. The Bocage-aux-Cerfs castle... many stories were told about this place in the region. A bastion which was here for so long that nobody remembered when it was built, coming from a distant time when legends and reality intertwined. Local myths said that this castle was built by some supernatural beings, and even that it used to be inhabited by some fantastic species and that it was, in a distant past, common here to see elves, goblins, centaurs, fairies, trolls and so on. Ah ! It is an understatement to say that a lot of stories were circulating about this place. However, victim of the time, this castle was today a mere shadow of what it once was, summarizing now to a bunch of unstable walls that the forces of nature will make disappear in the coming centuries. These modest ruins, snubbed by the historians, had never been the subject of serious archaeological excavations despite the reputation of this place - archaeologists considering the previously mentioned legends as infamous stupidities coming from superstitious peasants, not deserving to be taken seriously by the trustworthy man of science.
Conquered by the charm of this place, the ramblers decided to spend a bit of time here and do themselves some diggings in the ruins of this ancient castle. Who knows ? Maybe they could find one or another object presenting a potential archaeological interest. And, why not ! A treasure concealed in a secret hiding place, which would be a quite comfortable remuneration in these tough times...
After a half an hour of excavations in the humus and the mossy stones, the four friends met again in order to pool their findings. What a bunch of disappointements ! No gold bags, nor chests full of jewels, only some old faded baubles which could only bring in a couple of euros if they were resold at the local jumble sale to a not very concerned about customer, nay, a blind one. Oldi looked with bitterness his pitiable find, some kind of moldy staff having, attached to one end, a metal ornament so rusty that a sneeze near of it would be enough to turn it into a cloud of flying powders. For her part, instead of a treasure, Nolhyaa only managed to extract an old stale leather strap, which was probably abandoned here some centuries ago by a meticulous tanner who didn't want to clutter his workshop with imperfect material presumably removed on a 90 years-old tuberculous cow. Emillie, for her part, observed embarrassed a couple of hilts that had belonged to weapons for hand-to-hand combat in olden times, hints now without any blade and as offensives as a raspberry tart would be against an aircraft carrier. Shiiriru was the only one pleased with his discovery for a brief time -an old book looking like a magic tome he found under a rubble stone- before realizing that the thing was literally disintegrating in his hands, and that he couldn't flick through it more than four seconds before considering to convert it as a geranium fertiliser...
Disappointed, the four companions prepared to leave, wishing to join civilization as soon as possible with their findings that they will hand later to a museum, an art object expert or, more likely, a trash can. But they were not aware that these objects, made many centuries ago with some now-forgotten skills, were imbued with a very old magic power giving them a primitive « soul » and, most importantly, they wanted above all to be useful again by having some new owners. And no need to tell that they were not going to let go these lovely walkers who graciously extracted them from the wet soil, even if it meant to give them a « new look » which would better suit to their future tasks...

Part 2: oldiblogg.deviantart.com/art/T…

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Une -grosse- séquence sur laquelle je travaille depuis quelque temps mais dont je suis assez fier du résultat... avec de gauche à droite , , et , tous fans francophones de transformations diverses et variées, qui méritions bien une petite séquence en commun!...

C'était une belle journée d'été sur la forêt de Darmilly. Sur un petit sentier cahoteux serpentant dans les bocages, quatre promeneurs baguenaudaient tranquillement, profitant de cet agréable climat estival. Se connaissant entre eux sous les pseudonymes d'Oldi, d'Emillie-Wolf, de Shiiriru et de Nolhyaa, ces quatre compagnons s'étaient connus via Internet et, résidant à des endroits forts éloignés géographiquement, n'avaient eu que peu d'occasions de se retrouver tous ensemble. Profitant d'une disponibilité commune dans leurs emplois du temps fort chargés, ils avaient fini par se planifier quelques jours de vacances ensemble dans un petit coin tranquille de la France profonde, désireux de fuir l'agitation polluée de la ville pour passer une semaine sympathique entre amis à un endroit où les arbres ne poussent pas dans des pots, où l'eau potable n'a pas un arrière-goût d'hydrocarbure mentholé et où les petits oiseaux parviennent à gazouiller sans tousser entre deux notes.

C'est au cours de leur promenade que les quatre acolytes aperçurent, à l'orée d'un bosquet, les ruines moussues d'une ancienne construction. Le château du Bocage-aux-Cerfs... on racontait beaucoup de choses sur cette bâtisse dans les environs. Un bastion à la date d'édification inconnue, remontant à une époque reculée où légendes et réalité s'entremêlaient subtilement. Les mythes locaux disaient que ce château avait été bâti par des êtres surnaturels, et même qu'il était autrefois habité par des créatures fantastiques et qu'y croiser des elfes, des gobelins, des centaures, des fées et autres trolls y était monnaie courante. Ah ! C'est peu dire que bien des légendes circulaient sur cet endroit. Néanmoins, victime du temps, le château n'était plus que l'ombre de lui-même, se limitant à présent à quelques murs croulants que les forces de la nature achèveraient de faire disparaître dans les siècles à venir. Ces ruines modestes, boudées par les historiens, n'avaient jamais été le théâtre de fouilles archéologiques sérieuses malgré la réputation extraordinaire de l'endroit – les archéologues qualifiant généralement les légendes précédemment évoquées d'infâmes calembredaines de gueux superstitieux, ne méritant pas d'être prises au sérieux par l'homme de science digne de ce nom.

Conquis par le charme de l'endroit, les promeneurs décidèrent alors de s'y attarder quelque peu et d'effectuer eux-mêmes quelques fouilles dans les ruines de l'ancien castel. Qui sait ? Il y aurait peut-être moyen de dénicher l'un ou l'autre objet présentant un quelconque intérêt archéologique. Et, pourquoi pas ! Un trésor dissimulé dans une cache secrète, qui leur assurerait une confortable rétribution en ces temps difficiles...

Après une demi-heure de fouilles dans l'humus et les caillasses moussues, les quatre compères se réunirent afin de mettre leurs trouvailles en commun. Que de déceptions! Ni sacs d'or, ni coffres remplis de joyaux à l'horizon, seulement de vieilles babioles défraîchies qui ne rapporteraient que quelques euros si on les revendait à la braderie du coin à un collectionneur pas trop regardant, voire aveugle. Oldi contempla avec amertume sa pitoyable trouvaille, une espèce de bâton moisi garni à l'une de ses extrémités d'un bibelot en métal si rouillé qu'il suffirait d'un éternuement à proximité de la chose pour en disperser la poudre aux quatre vents. De son côté, en guise de trésor, Nolhyaa n'était parvenue à déterrer qu'une vieille lanière de cuir défraîchie, sans doute jetée là plusieurs siècles auparavant par un tanneur méticuleux ne désirant pas s'encombrer de matériel imparfait probablement prélevé sur une vache nonagénaire et tuberculeuse. Emillie, quand à elle, observa de manière penaude un duo de poignées ayant sans doute appartenu autrefois à de quelconques armes blanches, poignées à présent dépourvues de lames et aussi offensives que le serait une tarte aux framboises envers un porte-avions. Seul Shiiriru avait été content de sa trouvaille pendant un bref instant -un vieux livre aux allures de grimoire qu'il avait déterré de sous un moellon- avant de se rendre compte que l'ouvrage se désagrégeait littéralement dans ses mains et qu'il ne pourrait guère le feuilleter plus de quatre secondes avant d'envisager de le reconvertir en fertilisant pour géranium...

Las, les quatre acolytes se préparèrent alors à faire demi-tour, désireux de rejoindre au plus vite la civilisation avec leurs trouvailles qu'ils confieraient en chemin à un musée, un cabinet d'expertise ou, plus probablement, une poubelle. Mais ce qu'ils ignoraient, c'est que ces objets, fabriqués il y a bien des siècles à l'aide de techniques aujourd'hui oubliées, étaient imbibés d'une très ancienne force magique leur conférant une « âme » sommaire et, surtout, qu'ils désiraient par-dessus tout faire à nouveau preuve d'utilité en se trouvant de nouveaux propriétaires. Et autant dire qu'ils n'allaient pas laisser partir si vite ces charmants badauds qui avaient eu la gentillesse de les extraire de la terre humide, quitte à les « relooker » afin de leur donner une apparence plus en accord avec leurs futures attributions...

Part 2: oldiblogg.deviantart.com/art/T…

[EN]

A -big- sequence I've been working on for a while but about which I am very proud of the result... with, from left to right , , and , all french fans of diverse and varied transformations, deserving a common sequence !...

It was a beautiful summer day in the forest of Darmilly. On a small bumpy path going through the bush, four walkers were strolling calmly, enjoying the pleasant summer climate. Knowing each other under the alias of Oldi, Emillie-Wolf, Shiiriru and Nolhyaa, these four friends knew themselves via the Internet and, living in quite geographically distant places, they had very few opportunities to all meet together. Taking advantage of a common availability in their busy schedules, they finally managed to plan a few days of vacation together in a far corner of provincial France, willing to run away from the polluted bustle of the big city and have a nice week in a place where trees don't grow in pots, where drinking water doesn't have some minty-hydrocarbon aftertaste and where little birds manage to cheep without coughing between two pitches.

It is during this walk that the four pals noticed, at the edge of a thicket, the mossy ruins of an ancient building. The Bocage-aux-Cerfs castle... many stories were told about this place in the region. A bastion which was here for so long that nobody remembered when it was built, coming from a distant time when legends and reality intertwined. Local myths said that this castle was built by some supernatural beings, and even that it used to be inhabited by some fantastic species and that it was, in a distant past, common here to see elves, goblins, centaurs, fairies, trolls and so on. Ah ! It is an understatement to say that a lot of stories were circulating about this place. However, victim of the time, this castle was today a mere shadow of what it once was, summarizing now to a bunch of unstable walls that the forces of nature will make disappear in the coming centuries. These modest ruins, snubbed by the historians, had never been the subject of serious archaeological excavations despite the reputation of this place - archaeologists considering the previously mentioned legends as infamous stupidities coming from superstitious peasants, not deserving to be taken seriously by the trustworthy man of science.
Conquered by the charm of this place, the ramblers decided to spend a bit of time here and do themselves some diggings in the ruins of this ancient castle. Who knows ? Maybe they could find one or another object presenting a potential archaeological interest. And, why not ! A treasure concealed in a secret hiding place, which would be a quite comfortable remuneration in these tough times...
After a half an hour of excavations in the humus and the mossy stones, the four friends met again in order to pool their findings. What a bunch of disappointements ! No gold bags, nor chests full of jewels, only some old faded baubles which could only bring in a couple of euros if they were resold at the local jumble sale to a not very concerned about customer, nay, a blind one. Oldi looked with bitterness his pitiable find, some kind of moldy staff having, attached to one end, a metal ornament so rusty that a sneeze near of it would be enough to turn it into a cloud of flying powders. For her part, instead of a treasure, Nolhyaa only managed to extract an old stale leather strap, which was probably abandoned here some centuries ago by a meticulous tanner who didn't want to clutter his workshop with imperfect material presumably removed on a 90 years-old tuberculous cow. Emillie, for her part, observed embarrassed a couple of hilts that had belonged to weapons for hand-to-hand combat in olden times, hints now without any blade and as offensives as a raspberry tart would be against an aircraft carrier. Shiiriru was the only one pleased with his discovery for a brief time -an old book looking like a magic tome he found under a rubble stone- before realizing that the thing was literally disintegrating in his hands, and that he couldn't flick through it more than four seconds before considering to convert it as a geranium fertiliser...
Disappointed, the four companions prepared to leave, wishing to join civilization as soon as possible with their findings that they will hand later to a museum, an art object expert or, more likely, a trash can. But they were not aware that these objects, made many centuries ago with some now-forgotten skills, were imbued with a very old magic power giving them a primitive « soul » and, most importantly, they wanted above all to be useful again by having some new owners. And no need to tell that they were not going to let go these lovely walkers who graciously extracted them from the wet soil, even if it meant to give them a « new look » which would better suit to their future tasks...

Part 2: oldiblogg.deviantart.com/art/T…