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Zoom/Details and steps on instagram

D'un système politique/Economique nous avons basculé dans une idéologie pratiquement omniprésente. Midas n'a plus besoin de se salir les mains, on lui donne tout sur un plateau d'argent et fini par créer des envieux. Il y a de quoi se poser des questions.

Le productivisme, la recherche de profit et la croissance infinie sont étrangement devenu des fins en soit selon cette doctrine. Et personnellement ça me file toujours plus d'aigreur.

Alors autant en rire, donc je citerai les plus doués :
> qrgo.page.link/7uavz
> qrgo.page.link/ocrNK

Depuis un certain temps j'ai ralenti mon débit de 'production', pas faute d'envie (loin de là) ou uniquement à cause de mes soucis au bras (qui ne facilite pas vraiment la chose). J'ai une sorte essoufflement, une fatigue morale qui s'est sournoisement glissé dans la pratique de ce que j'ai toujours le plus aimer faire.

La quête perpétuelle de revenu/argent par tous et l'importance que je donne néanmoins à son équivalence directe, le temps, me préoccupent. (pour pas dire simplement que ça m'a miné suffisamment pour que mes idées ne s'en trouvent affectées.)
Je n'ai pas souvenir d'avoir engendré des créations et concept qui se basent sur autre chose que de la fiction, des vecteurs émotionnels ou référent à des schémas mythologiques, quand ce n'est pas de l'expression graphique pure et/ou spontanée. À force d'observation et tenter de digérer les problèmes et paradoxes liés à la condition des artistes/créatifs qui ne prennent pas la voie contemporaine du stream constant ou du débit régularisé uniquement numérique ; il est de fait plus délicat de se voir expérimenter des choses sans créer un trou dans la fidélisation ou devenir un productif ne donnant au public un lien consolidé par ce qu'il connait déjà.

Pour la première fois une idéologie m'a jugulé au point de me donner ne pas avoir envie mais bien besoin de vomir ça sur papier malgré le dégoût que ça m'inspire, incapable de me projeter dans quelque chose de romancé ou m'inspirant. Le réel, celui que je perçois, me suffit à définir à quel genre de personne je dois cette sécheresse d'ambition, d'envie de partager, d'envie de créer, obliger de diriger mes pensées vers autre chose, passer plus de temps à justifier du temps qu'à le rendre utile.

Après avoir eu des complications durant cinq mois avec l’administration (service public), bloquant une majorité de mes entrées d'argent, provoquant un effet domino de chaque problème pour une faute qui s'avérait ne pas être de mon fait mais bien une mauvaise compréhension entre deux organismes de paiement. j'avoue que ça n'a pas aidé à me faire voir la chose sous un meilleur angle mais tout ce qui a pu m’apparaître durant cette période ne m'a jamais semblé aussi envahissant et donc étouffant.

Comment pouvoir justifier qu'on a autant de temps à passer en paperasse et déplacements quand tout les outils sont mis à disposition pour être centralisés et rapidement traités (mais que leurs services ne sont pas efficaces)? puisqu'en parallèle l'occasion d'être à être à 100% concentré sur ses propres productions ou "recherches de nouveaux projets" se raréfie vu le temps perdu et ça de leur propre faute... l'ironie est palpable.

Autant demander d'être au four et au moulin en même temps avec quelqu'un qui hurle toutes les deux minutes qu'il a besoin de toi pour une raison X ou Y et demander pourquoi ni l'un ni l'autre n'est fait correctement... (alors que souvent un mail ou un appel entre les structures concernées serait nettement plus efficace et moins chronophage pour le citoyen). Ce sac de nœuds administratif drainant les ressources et bloquant tout les projets nécessitant de l'investissement en cours évidement sinon c'est pas drôle, en gros l'effet domino continuant en rafale.

Bref, Tout un problème souvent articulé autour de l'argent, encore et toujours ; ce qui met quelqu'un déjà moralement éprouvée dans une situation évidement toujours moins confortable. (autant dire que mon aptitude à être calme s'est fait mettre une branlée radicale suite à cette expérience) L'idée de devoir justifier constamment le temps qu'on prend pour aboutir à quelque chose, et donc impliquant des périodes plus longues, sans avoir à se faire coincé par des statuts sociaux traîtres est vraiment une chose usante quand on en discute avec des fonctionnaires et des personnes qui ne pensent qu'au chiffres et pas en terme de potentiel créatif ou humain. Ce genre de considération manque de plus en plus et gangrène petit à petit bon nombre de talents qui préfèrent se réfugier dans un état de retrait. Les productions devenant alors seuls débiteurs de créations, rarement porteurs de créativité singulières. Ce qui a le mérite de me faire rager/déprimer léger.
Comme disait le poète : "les rappeurs cainri on les mêmes conseils que mes parents, fais ce que tu veux dans la vie mais surtout fait de l'argent" situation devenue courante qui néanmoins me sembla fort pâle quand j'ai entendu une enfant me dire "je veux un métier qui me rapporte plein de tunes, peu importe ce que c'est." Le chant d'un culte pur jus, "j'aime fort le dieu de métal, si je lui donne beaucoup d'amour il me protégera!". À ça je sais qu'il n'est pas rare d'entendre comme conclusion de phrase "Oui mais les choses sont comme ça, c'est le monde dans lequel on vie." à ça je citerai un classique "don't hate the player, hate the game", il est bon de se rappeler qui dicte les règles du jeu et que sans joueurs il n'y a pas de jeu, ou qu'un autre rapport au jeu se crée.

Le plus drôle malgré mes digressions c'est que c'est une autre facette de cette idéologie qui m'a fait passer au crayonnage :
[ complement clef de compréhension > qrgo.page.link/QztuR ]

(le pire c'est que j'ai tellement à dire sur le sujet, que je sais que c'est dense et abrupte mais j'ai du mal à faire plus clair, comme je l'ai dit, j'ai vomis ^^")

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D'un système politique/Economique nous avons basculé dans une idéologie pratiquement omniprésente. Midas n'a plus besoin de se salir les mains, on lui donne tout sur un plateau d'argent et fini par créer des envieux. Il y a de quoi se poser des questions.

Le productivisme, la recherche de profit et la croissance infinie sont étrangement devenu des fins en soit selon cette doctrine. Et personnellement ça me file toujours plus d'aigreur.

Alors autant en rire, donc je citerai les plus doués :
> qrgo.page.link/7uavz
> qrgo.page.link/ocrNK

Depuis un certain temps j'ai ralenti mon débit de 'production', pas faute d'envie (loin de là) ou uniquement à cause de mes soucis au bras (qui ne facilite pas vraiment la chose). J'ai une sorte essoufflement, une fatigue morale qui s'est sournoisement glissé dans la pratique de ce que j'ai toujours le plus aimer faire.

La quête perpétuelle de revenu/argent par tous et l'importance que je donne néanmoins à son équivalence directe, le temps, me préoccupent. (pour pas dire simplement que ça m'a miné suffisamment pour que mes idées ne s'en trouvent affectées.)
Je n'ai pas souvenir d'avoir engendré des créations et concept qui se basent sur autre chose que de la fiction, des vecteurs émotionnels ou référent à des schémas mythologiques, quand ce n'est pas de l'expression graphique pure et/ou spontanée. À force d'observation et tenter de digérer les problèmes et paradoxes liés à la condition des artistes/créatifs qui ne prennent pas la voie contemporaine du stream constant ou du débit régularisé uniquement numérique ; il est de fait plus délicat de se voir expérimenter des choses sans créer un trou dans la fidélisation ou devenir un productif ne donnant au public un lien consolidé par ce qu'il connait déjà.

Pour la première fois une idéologie m'a jugulé au point de me donner ne pas avoir envie mais bien besoin de vomir ça sur papier malgré le dégoût que ça m'inspire, incapable de me projeter dans quelque chose de romancé ou m'inspirant. Le réel, celui que je perçois, me suffit à définir à quel genre de personne je dois cette sécheresse d'ambition, d'envie de partager, d'envie de créer, obliger de diriger mes pensées vers autre chose, passer plus de temps à justifier du temps qu'à le rendre utile.

Après avoir eu des complications durant cinq mois avec l’administration (service public), bloquant une majorité de mes entrées d'argent, provoquant un effet domino de chaque problème pour une faute qui s'avérait ne pas être de mon fait mais bien une mauvaise compréhension entre deux organismes de paiement. j'avoue que ça n'a pas aidé à me faire voir la chose sous un meilleur angle mais tout ce qui a pu m’apparaître durant cette période ne m'a jamais semblé aussi envahissant et donc étouffant.

Comment pouvoir justifier qu'on a autant de temps à passer en paperasse et déplacements quand tout les outils sont mis à disposition pour être centralisés et rapidement traités (mais que leurs services ne sont pas efficaces)? puisqu'en parallèle l'occasion d'être à être à 100% concentré sur ses propres productions ou "recherches de nouveaux projets" se raréfie vu le temps perdu et ça de leur propre faute... l'ironie est palpable.

Autant demander d'être au four et au moulin en même temps avec quelqu'un qui hurle toutes les deux minutes qu'il a besoin de toi pour une raison X ou Y et demander pourquoi ni l'un ni l'autre n'est fait correctement... (alors que souvent un mail ou un appel entre les structures concernées serait nettement plus efficace et moins chronophage pour le citoyen). Ce sac de nœuds administratif drainant les ressources et bloquant tout les projets nécessitant de l'investissement en cours évidement sinon c'est pas drôle, en gros l'effet domino continuant en rafale.

Bref, Tout un problème souvent articulé autour de l'argent, encore et toujours ; ce qui met quelqu'un déjà moralement éprouvée dans une situation évidement toujours moins confortable. (autant dire que mon aptitude à être calme s'est fait mettre une branlée radicale suite à cette expérience) L'idée de devoir justifier constamment le temps qu'on prend pour aboutir à quelque chose, et donc impliquant des périodes plus longues, sans avoir à se faire coincé par des statuts sociaux traîtres est vraiment une chose usante quand on en discute avec des fonctionnaires et des personnes qui ne pensent qu'au chiffres et pas en terme de potentiel créatif ou humain. Ce genre de considération manque de plus en plus et gangrène petit à petit bon nombre de talents qui préfèrent se réfugier dans un état de retrait. Les productions devenant alors seuls débiteurs de créations, rarement porteurs de créativité singulières. Ce qui a le mérite de me faire rager/déprimer léger.
Comme disait le poète : "les rappeurs cainri on les mêmes conseils que mes parents, fais ce que tu veux dans la vie mais surtout fait de l'argent" situation devenue courante qui néanmoins me sembla fort pâle quand j'ai entendu une enfant me dire "je veux un métier qui me rapporte plein de tunes, peu importe ce que c'est." Le chant d'un culte pur jus, "j'aime fort le dieu de métal, si je lui donne beaucoup d'amour il me protégera!". À ça je sais qu'il n'est pas rare d'entendre comme conclusion de phrase "Oui mais les choses sont comme ça, c'est le monde dans lequel on vie." à ça je citerai un classique "don't hate the player, hate the game", il est bon de se rappeler qui dicte les règles du jeu et que sans joueurs il n'y a pas de jeu, ou qu'un autre rapport au jeu se crée.

Le plus drôle malgré mes digressions c'est que c'est une autre facette de cette idéologie qui m'a fait passer au crayonnage :
[ complement clef de compréhension > qrgo.page.link/QztuR ]

(le pire c'est que j'ai tellement à dire sur le sujet, que je sais que c'est dense et abrupte mais j'ai du mal à faire plus clair, comme je l'ai dit, j'ai vomis ^^")