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Description

A "Shattered Star, Doomsday Door" episode located in Magnimar.

Texte français ci dessous.

Once back in Magnimar and Ardathanatus in the hands of the church authorities, Mirixiana and Carandas invited Kisaiya to stay at the mansion while she painted the portrait of the twins as she had promised to do before leaving for Windsong Abbey.

"I can't take it anymore," Carandas exclaimed. "My feet hurt and I have tingles everywhere!"
"Then let's take a break," said Mirixiana. "Would you mind Kitz?"
"Sure, if you want," replied Kisaiya, one brush in her hand and the other between her teeth. "We'll pick up in a moment. The light is fantastic."
"Can we see?" inquired Carandas.
"When it's finished, not before," chuckled the half elf, and Carandas noted that she also had a trace of paint on her nose.
Since their return to town a week earlier and the Abbey business finally over, Kisaiya had moved into the manor and every morning she painted the portrait she had promised the two sisters. The afternoons were reserved for writing, with Carandas, the illustrated report for the Pathfinders' archives and for studying the materials recovered from the Abbey's basement. The two young women had become inseparable, and Mirixiana could often hear loud laughter coming from behind the door of Carandas's laboratory office. As for her, she spent her days organizing the life of the manor when she wasn't at the temple. Lyrio had resumed his habits at his inn and she hadn't heard from him since then. Except this morning, when a messenger had brought her a missive signed by the young man. Lyrio had invited her to a dinner for two in the Street of Taverns this evening. A carriage would pick her up at the eighth hour. So the break Carandas had requested was welcome, and Mirixiana hurried to Polifex to have a haircut and depilation. She should have been there with Carandas as soon as they got home, as her sister had suggested. Then, accompanied by a maid, she set about finding an appropriate outfit for this evening, while cursing Lyrio. Didn't that big jerk know that a lady needs time to get ready? On second thought, he probably didn't know, and she had the intuition that it might not be necessary for her to make any undue effort for the outfit she would wear tonight.

"It would appear that we will not see Mirixiana again for the rest of the day, I'm afraid, my dear Kitz," said Carandas.
The two young women were sitting under the gazebo in the park, quietly sipping a cup of tea and cookies, brought to them as soon as the posing session was over.
"Lyrio could have warned her a little earlier," the half elf replied as she nibbled on her fourth small bake.
"What do you expect, he's an uneducated man, although he does have his good points sometimes, I'll grant you that. But I'm afraid that tonight my sister will be bored to death in his company."
"She didn't give that impression when she went to groom," Kisaiya remarked.
"Mirixiana is an soft heart, as she likes to tell anyone who will listen. She'll always find the slightest bit of goodness or talent in the worst of the boors, and so declare him to be a worthy character."
"You are a good person too, Carandas," said Kisaiya.
"Just as you are too, Kitz. But we are gifted with good sense."
The two young women stood in silence for a moment, then Kisaiya realized that Carandas was watching her in a strange way.
"What's the matter? Do I have any more paint?"
"No, rest assured, Kitz. I was wondering...what are you planning to do tonight?"
"I hadn't thought about it. I guess I thought I'd spend the evening with you and Mirixiana and go to bed early."
"So Mirixiana will be out of the picture and I happen to be going out too. A masquerade party planned since we got back."
"Ah..."
"I can take you if you want."
"What kind of party is it?" asked Kisaiya, piqued by curiosity.
"Oh, nothing more than a relaxed evening with friends. There will be artists and intellectuals. But also alcohol and an excellent buffet."
"That sounds interesting, but I have nothing to wear... and I don't have a mask."
"Oh, don't worry about that. I'll provide the mask. As for the outfit, I told you it was pretty relaxed, you'll see," Carandas added with a small smirk.

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Une fois rentrés à Magnimar et Ardathanatus entre les mains des autorités écclésiastiques, Mirixiana et Carandas invitèrent Kisaiya à demeurer au manoir le temps qu'elle réalise le portrait des jumelles comme elle leur avait promis de le faire avant le départ pour l'Abbaye du Chant du Vent.

« Je n’en peux plus, » s’exclama Carandas. « J’ai mal aux pieds et j’ai des fourmis partout ! »
« Alors faisons une pause, » dit Mirixiana. « Vous voulez bien Kitz ? »
« Bien entendu, si vous voulez, » répondit Kisaiya, un pinceau à la main et l’autre entre les dents. « Nous reprendrons dans un moment. La lumière est fantastique. »
« Est-ce qu’on peut voir ? » s’enquit Carandas.
« Quand ce sera terminé, pas avant, » gloussa la demi-elfe et Carandas nota qu’elle avait aussi une trace de peinture sur le nez.
Depuis leur retour en ville une semaine plus tôt et l’affaire de l’Abbaye enfin terminée, Kisaiya avait emménagé au manoir et chaque matin, elle peignait le tableau qu’elle avait promis aux deux sœurs. Les après-midis étaient réservés à la rédaction, en compagnie de Carandas, du rapport illustré pour les archives des Pathfinders et à l’étude des ouvrages récupérés dans les sous-sols de l’abbaye. Les deux jeunes femmes étaient devenues inséparables et Mirixiana entendait souvent de grands éclats de rire provenir de derrière la porte du laboratoire-bureau de Carandas. Quant à elle, elle passait ses journées à organiser la vie du manoir lorsqu’elle n’était pas au temple. Lyrio avait repris ses habitudes à son auberge et elle n’avait pas eu de ses nouvelles depuis lors. Sauf ce matin, lorsqu’un messager lui avait amené une missive signée de la main du jeune homme. Lyrio l’invitait ce soir à un repas en tête à tête dans la rue des Tavernes. Une calèche passerait la prendre à la huitième heure. Du coup, la pause demandée par Carandas était la bienvenue et Mirixiana s’empressa de se faire conduire chez Polifex pour s’y faire coiffer et épiler. Elle aurait dû y aller avec Carandas dès qu’elles furent rentrées, comme sa sœur lui avait proposé. Ensuite, accompagnée d’une servante, elle se mit en devoir de trouver une tenue appropriée pour ce soir, tout en maudissant Lyrio. Ce grand dadais ne savait-il donc pas qu’une dame à besoin de temps pour se préparer ? A y bien réfléchir, il ne le savait probablement pas et elle eut l’intuition qu’il n’était peut-être pas nécessaire qu’elle fasse des efforts inconsidérés pour la toilette qu’elle porterait ce soir.

« Il semblerait bien que nous ne revoyions pas Mirixiana de la journée, j’en ai peur, ma chère Kitz, » dit Carandas.
Les deux jeunes femmes étaient assises sous la tonnelle dans le parc, sirotant tranquillement une tasse de thé et des biscuits, amenés à leur intention dès la séance de pose terminée.
« Lyrio aurait pu la prévenir un peu plus tôt, » répondit la demi-elfe en grignotant son quatrième petit four.
« Que voulez-vous, c’est un homme sans éducation, même s’il a parfois de bons côtés, je vous l’accorde. Mais j’ai bien peur que ce soir, ma sœur s’ennuie à mourir en sa compagnie. »
« Elle ne donnait pas cette impression lorsqu’elle est partie faire toilette, » fit remarquer Kisaiya.
« Mirixiana est un cœur d’artichaut, comme elle se plait à le dire à qui veut l’entendre. Que voulez-vous, elle dénichera toujours la moindre once de bonté ou de talent chez le pire des rustauds et décrétera ainsi qu’il est un personnage digne d’intérêt. »
« Vous aussi, vous êtes une bonne personne, Carandas, » dit Kisaiya.
« Tout comme vous l’êtes aussi, Kitz. Mais nous, nous sommes douées de raison. »
Les deux jeunes femmes restèrent un moment en silence, puis Kisaiya se rendit compte que Carandas l’observait d’étrange façon.
« Qu’est-ce qu’il y a ? J’ai encore de la peinture ?»
« Non, rassurez-vous, Kitz. Je me demandais…que comptez-vous faire ce soir ? »
« Je n’y ai pas réfléchi. Je suppose que je pensais passer la soirée avec vous et Mirixiana et aller me coucher tôt. »
« Mirixiana sera donc absente du tableau et il se trouve que je sors moi aussi. Une soirée masquée prévue depuis notre retour. »
« Ah… »
« Je peux vous emmener si vous voulez. »
« C’est quel genre de soirée ? » demanda Kisaiya, piquée par la curiosité.
« Oh, rien d’autre qu’une soirée détendue entre amis. Il y aura des artistes et des intellectuels. Mais aussi de l’alcool et un excellent buffet. »
« Ça a l’air intéressant, mais je n’ai rien à me mettre… et je n’ai pas de masque. »
« Oh, ne vous formalisez pas pour cela. Je vous fournirai le masque. Quant à la tenue, je vous ai dit que c’était plutôt détendu, vous verrez, » ajouta Carandas avec un petit sourire en coin.

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A "Shattered Star, Doomsday Door" episode located in Magnimar.

Texte français ci dessous.

Once back in Magnimar and Ardathanatus in the hands of the church authorities, Mirixiana and Carandas invited Kisaiya to stay at the mansion while she painted the portrait of the twins as she had promised to do before leaving for Windsong Abbey.

"I can't take it anymore," Carandas exclaimed. "My feet hurt and I have tingles everywhere!"
"Then let's take a break," said Mirixiana. "Would you mind Kitz?"
"Sure, if you want," replied Kisaiya, one brush in her hand and the other between her teeth. "We'll pick up in a moment. The light is fantastic."
"Can we see?" inquired Carandas.
"When it's finished, not before," chuckled the half elf, and Carandas noted that she also had a trace of paint on her nose.
Since their return to town a week earlier and the Abbey business finally over, Kisaiya had moved into the manor and every morning she painted the portrait she had promised the two sisters. The afternoons were reserved for writing, with Carandas, the illustrated report for the Pathfinders' archives and for studying the materials recovered from the Abbey's basement. The two young women had become inseparable, and Mirixiana could often hear loud laughter coming from behind the door of Carandas's laboratory office. As for her, she spent her days organizing the life of the manor when she wasn't at the temple. Lyrio had resumed his habits at his inn and she hadn't heard from him since then. Except this morning, when a messenger had brought her a missive signed by the young man. Lyrio had invited her to a dinner for two in the Street of Taverns this evening. A carriage would pick her up at the eighth hour. So the break Carandas had requested was welcome, and Mirixiana hurried to Polifex to have a haircut and depilation. She should have been there with Carandas as soon as they got home, as her sister had suggested. Then, accompanied by a maid, she set about finding an appropriate outfit for this evening, while cursing Lyrio. Didn't that big jerk know that a lady needs time to get ready? On second thought, he probably didn't know, and she had the intuition that it might not be necessary for her to make any undue effort for the outfit she would wear tonight.

"It would appear that we will not see Mirixiana again for the rest of the day, I'm afraid, my dear Kitz," said Carandas.
The two young women were sitting under the gazebo in the park, quietly sipping a cup of tea and cookies, brought to them as soon as the posing session was over.
"Lyrio could have warned her a little earlier," the half elf replied as she nibbled on her fourth small bake.
"What do you expect, he's an uneducated man, although he does have his good points sometimes, I'll grant you that. But I'm afraid that tonight my sister will be bored to death in his company."
"She didn't give that impression when she went to groom," Kisaiya remarked.
"Mirixiana is an soft heart, as she likes to tell anyone who will listen. She'll always find the slightest bit of goodness or talent in the worst of the boors, and so declare him to be a worthy character."
"You are a good person too, Carandas," said Kisaiya.
"Just as you are too, Kitz. But we are gifted with good sense."
The two young women stood in silence for a moment, then Kisaiya realized that Carandas was watching her in a strange way.
"What's the matter? Do I have any more paint?"
"No, rest assured, Kitz. I was wondering...what are you planning to do tonight?"
"I hadn't thought about it. I guess I thought I'd spend the evening with you and Mirixiana and go to bed early."
"So Mirixiana will be out of the picture and I happen to be going out too. A masquerade party planned since we got back."
"Ah..."
"I can take you if you want."
"What kind of party is it?" asked Kisaiya, piqued by curiosity.
"Oh, nothing more than a relaxed evening with friends. There will be artists and intellectuals. But also alcohol and an excellent buffet."
"That sounds interesting, but I have nothing to wear... and I don't have a mask."
"Oh, don't worry about that. I'll provide the mask. As for the outfit, I told you it was pretty relaxed, you'll see," Carandas added with a small smirk.

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Une fois rentrés à Magnimar et Ardathanatus entre les mains des autorités écclésiastiques, Mirixiana et Carandas invitèrent Kisaiya à demeurer au manoir le temps qu'elle réalise le portrait des jumelles comme elle leur avait promis de le faire avant le départ pour l'Abbaye du Chant du Vent.

« Je n’en peux plus, » s’exclama Carandas. « J’ai mal aux pieds et j’ai des fourmis partout ! »
« Alors faisons une pause, » dit Mirixiana. « Vous voulez bien Kitz ? »
« Bien entendu, si vous voulez, » répondit Kisaiya, un pinceau à la main et l’autre entre les dents. « Nous reprendrons dans un moment. La lumière est fantastique. »
« Est-ce qu’on peut voir ? » s’enquit Carandas.
« Quand ce sera terminé, pas avant, » gloussa la demi-elfe et Carandas nota qu’elle avait aussi une trace de peinture sur le nez.
Depuis leur retour en ville une semaine plus tôt et l’affaire de l’Abbaye enfin terminée, Kisaiya avait emménagé au manoir et chaque matin, elle peignait le tableau qu’elle avait promis aux deux sœurs. Les après-midis étaient réservés à la rédaction, en compagnie de Carandas, du rapport illustré pour les archives des Pathfinders et à l’étude des ouvrages récupérés dans les sous-sols de l’abbaye. Les deux jeunes femmes étaient devenues inséparables et Mirixiana entendait souvent de grands éclats de rire provenir de derrière la porte du laboratoire-bureau de Carandas. Quant à elle, elle passait ses journées à organiser la vie du manoir lorsqu’elle n’était pas au temple. Lyrio avait repris ses habitudes à son auberge et elle n’avait pas eu de ses nouvelles depuis lors. Sauf ce matin, lorsqu’un messager lui avait amené une missive signée de la main du jeune homme. Lyrio l’invitait ce soir à un repas en tête à tête dans la rue des Tavernes. Une calèche passerait la prendre à la huitième heure. Du coup, la pause demandée par Carandas était la bienvenue et Mirixiana s’empressa de se faire conduire chez Polifex pour s’y faire coiffer et épiler. Elle aurait dû y aller avec Carandas dès qu’elles furent rentrées, comme sa sœur lui avait proposé. Ensuite, accompagnée d’une servante, elle se mit en devoir de trouver une tenue appropriée pour ce soir, tout en maudissant Lyrio. Ce grand dadais ne savait-il donc pas qu’une dame à besoin de temps pour se préparer ? A y bien réfléchir, il ne le savait probablement pas et elle eut l’intuition qu’il n’était peut-être pas nécessaire qu’elle fasse des efforts inconsidérés pour la toilette qu’elle porterait ce soir.

« Il semblerait bien que nous ne revoyions pas Mirixiana de la journée, j’en ai peur, ma chère Kitz, » dit Carandas.
Les deux jeunes femmes étaient assises sous la tonnelle dans le parc, sirotant tranquillement une tasse de thé et des biscuits, amenés à leur intention dès la séance de pose terminée.
« Lyrio aurait pu la prévenir un peu plus tôt, » répondit la demi-elfe en grignotant son quatrième petit four.
« Que voulez-vous, c’est un homme sans éducation, même s’il a parfois de bons côtés, je vous l’accorde. Mais j’ai bien peur que ce soir, ma sœur s’ennuie à mourir en sa compagnie. »
« Elle ne donnait pas cette impression lorsqu’elle est partie faire toilette, » fit remarquer Kisaiya.
« Mirixiana est un cœur d’artichaut, comme elle se plait à le dire à qui veut l’entendre. Que voulez-vous, elle dénichera toujours la moindre once de bonté ou de talent chez le pire des rustauds et décrétera ainsi qu’il est un personnage digne d’intérêt. »
« Vous aussi, vous êtes une bonne personne, Carandas, » dit Kisaiya.
« Tout comme vous l’êtes aussi, Kitz. Mais nous, nous sommes douées de raison. »
Les deux jeunes femmes restèrent un moment en silence, puis Kisaiya se rendit compte que Carandas l’observait d’étrange façon.
« Qu’est-ce qu’il y a ? J’ai encore de la peinture ?»
« Non, rassurez-vous, Kitz. Je me demandais…que comptez-vous faire ce soir ? »
« Je n’y ai pas réfléchi. Je suppose que je pensais passer la soirée avec vous et Mirixiana et aller me coucher tôt. »
« Mirixiana sera donc absente du tableau et il se trouve que je sors moi aussi. Une soirée masquée prévue depuis notre retour. »
« Ah… »
« Je peux vous emmener si vous voulez. »
« C’est quel genre de soirée ? » demanda Kisaiya, piquée par la curiosité.
« Oh, rien d’autre qu’une soirée détendue entre amis. Il y aura des artistes et des intellectuels. Mais aussi de l’alcool et un excellent buffet. »
« Ça a l’air intéressant, mais je n’ai rien à me mettre… et je n’ai pas de masque. »
« Oh, ne vous formalisez pas pour cela. Je vous fournirai le masque. Quant à la tenue, je vous ai dit que c’était plutôt détendu, vous verrez, » ajouta Carandas avec un petit sourire en coin.