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dungeonmeister — Slippers of Spider Climbing
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Published: 2023-02-08 09:07:41 +0000 UTC; Views: 6554; Favourites: 28; Downloads: 0
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Description
A Shattered Star, Nightmare Rift episode located far down below Guiltspur
Texte en Français ci-dessous...
"You can't see the bottom," said Lyrio.
"And it looks very deep," added Kisaiya.
"There are some holds along the shaft. It should be possible to climb it," Koriah said thoughtfully.
"Maybe only you could do it," said Mirixiana. "What if the well ends high above the ground? Above the water, for example?"
"What if there are monsters waiting for us down there?" added Kisaiya.
"You're right," admitted the ranger. "I'm sorry, but I'm used to exploring this kind of place alone.
"But there's nothing to stop us from doing a little scouting today like I told you," said Mirixiana. "I'm going to go. Kitz, would you lend me your magic slippers ?"
"I keep telling you that's a bad idea, Miri," Carandas disapproved. "And especially alone. It's too dangerous."
"Have we done anything that isn't dangerous, in the last few weeks?" the priestess replied, squeezing her twin's arm. "Besides, I won't be alone, Iomedae will be with me."
Carandas rolled her eyes, shaking her head.
"And you Lyrio, say something! That's your girlfriend, right?"
"Um...yes. Your sister is right, Miri, it's damn risky."
Carandas gritted his teeth when Lyrio called his sister by her pet name and resisted the urge to shove him into the void, just like that, just to see.
"My decision is made, dear friends," the priestess replied. "Kisaiya, hand me those damn slippers."
"I could go down in your place," offered the girl. "I'm more used to this kind of exercise. And I know how to be more discreet too."
"That's true. No offense, but you're not in the best of shape, Kitz. With all the visions and other manifestations you've endured. And also because of the problem you have with my sister," she refrained from adding.
"Again, I could do that too," Koriah interjected. "I'm used to these underground environments and climbing, and I'm as discreet as Kizzy."
"Whatever. My mind is made up. It's mine to make. And I don't think there's anything waiting at the bottom for thousands of years," the priestess asserted with conviction.
"You're probably right," conceded the scout. "But remember the scorpion guardians..."
"Yes Miri, they were right there waiting for poor assholes like us to go down the fucking well," Lyrio attempted.
"Okay, you're both right. But it's a simple scouting. And I promise to be careful."
Carandas gave up trying to convince her. When her sister had decided something at the urging of her goddess, it was impossible to make her bend. She guessed that the others, despite their clear disapproval, were doing the same.
Once equipped, Mirixiana also adjusted her night vision goggles that would allow her to see in the dark much better than a torch or a light spell.
"O Iomedae, let the light of your truth shine in me and may I abide in the serenity of serving you by doing what is right, in honor and glory," she recited to give herself courage.
"Be careful, sis," Carandas advised her one last time. "I love you."
"I love you too," Mirixiana replied before beginning her descent.
Long seconds passed that turned into minutes before Mirixiana dared to look back. Her companions were no longer visible and only a tiny rectangle of light could be seen tens of meters above. And still no ground in sight. Did this well have no end? In the darkness, she stopped for a moment to calm her heartbeat. It was a good thing she was wearing Kisaiya's slippers. These shoes were really fantastic. She felt like a spider on the wet walls. She shook off this disgusting thought and resumed her descent. She stopped suddenly after she had walked a good distance because she could finally see the ground, about twenty meters below. She got as close as possible because the well stopped a dozen meters from the floor made of stone slabs of an octagonal room. She examined the area. No sentries were in sight. The only possible exit was a corridor a few meters long that ended in front of a pair of heavy black metal doors. It seemed to her that these doors were engraved with some sort of design, but she was too far away to make out the details. Praise be to Iomedae, their adventure did not end at the top of this pit. She decided to go back up to share her discovery with the others.
Once she reached the top, Mirixiana gladly accepted Lyrio's outstretched hand to help her out of the pit.
"Not a moment too soon! We were getting worried," the warrior said to her with a glint of reproach mixed with admiration in his eyes.
"We had lost sight of you for so long," Carandas echoed, whose tone matched Lyrio's expression. "It was reckless, foolhardy and certainly unwise!"
Mirixiana accepted the rebuke with good grace, for she knew that it was due to the anguish they had felt for her. After all, she had disappeared into the darkness for almost ten very long minutes. She told them what she had discovered at the bottom of the well.
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« On ne voit pas le fond, » dit Lyrio.
« Et ça a l’air très profond, » ajouta Kisaiya.
« Il y a des prises le long du puits. On doit pouvoir l’escalader, » dit pensivement Koriah.
« Vous seule pourriez peut-être le faire, » dit Mirixiana. « Et si jamais le puits se termine à une grande hauteur du sol ? Au-dessus de l’eau par exemple ? »
« Et s’il y a des monstres qui nous attendent en bas ? » renchérit Kisaiya.
« Vous avez raison, » admit la pisteuse. « Désolée, mais je suis habituée à explorer seule ce genre d’endroit. »
« Mais rien n’empêche d’opérer une petite reconnaissance aujourd’hui comme je vous l’ai dit », dit Mirixiana. « Je vais y aller. Kitz me prêteriez-vous vos chaussons magiques ? »
« Je te répète que c’est une mauvaise idée, Miri, » désapprouva Carandas. « Et surtout seule. C’est trop dangereux. »
« A-t-on fait quelque chose qui ne soit pas dangereux, ces dernières semaines ? » répondit la prêtresse en serrant le bras de sa jumelle. « Et puis je ne serai pas seule, Iomedae sera avec moi. »
Carandas leva les yeux au ciel en secouant la tête.
« Et vous Lyrio, dites quelque chose ! C’est votre petite amie non ? »
« Hum…oui. Ta sœur à raison, Miri, c’est foutrement risqué. »
Carandas serra les dents lorsque Lyrio appela sa sœur par son petit nom et résista à l’envie de le pousser dans le vide, comme ça, juste pour voir.
« Ma décision est prise, mes amis, » répondit la prêtresse. « Kisaiya, passez-moi ces foutus chaussons. »
« Je pourrais descendre à votre place, » proposa celle-ci. « Je suis plus habituée à ce genre d’exercice. Et je sais aussi être plus discrète. »
« C’est vrai. Ne le prenez pas mal, mais vous n’êtes pas dans votre état normal, Kitz. Avec toutes les visions et autres manifestations que vous avez endurées. Et aussi à cause du problème que vous avez avec ma sœur, » se retint-elle d’ajouter.
« Je répète que je pourrais le faire aussi, » intervint Koriah. « J’ai l’habitude de ces environnements souterrains et des escalades, et je suis aussi discrète que Kizzy. »
« Peu importe. Ma décision est prise. C’est à moi de le faire. Et je ne crois pas que quoi que ce soit attende au fond depuis des milliers d’années, » affirma la prêtresse avec conviction.
« Vous avez probablement raison, » concéda la pisteuse. « Mais rappelez-vous les gardiens scorpions…»
« Oui Miri, ils étaient bien là à attendre que des pauvres cons comme nous descendent dans ce putain de puits, » tenta Lyrio.
« D’accord, vous avez raison tous les deux. Mais c’est une simple reconnaissance. Et je vous promets d’être prudente. »
Carandas renonça à intervenir à son tour pour tenter de la raisonner. Quand sa sœur avait décidé quelque chose sous l’impulsion de sa déesse, impossible de la faire fléchir. Elle devina que les autres, malgré leur désapprobation clairement affichée, en faisaient tout autant.
Une fois équipée, Mirixiana ajusta également ses lunettes de vision nocturne qui lui permettraient de voir dans le noir bien plus loin qu’une torche ou un sort de lumière.
« Ô Iomedae, que la lumière de ta vérité resplendisse en moi et que demeure la sérénité de te servir en faisant ce qui est bien, dans l’honneur et la gloire, » récita-t-elle pour se donner du courage.
« Sois prudente, sœurette, » lui recommanda une dernière fois Carandas. « Je t’aime. »
« Je t’aime aussi, » répondit Mirixiana avant d’entamer sa descente.
De longues secondes s’écoulèrent qui se transformèrent en minutes avant que Mirixiana ose jeter un regard en arrière. Ses compagnons n’étaient plus visibles et seul se découpait un minuscule rectangle lumineux des dizaines de mètres plus haut. Et toujours pas de sol en vue. Ce puits n’avait donc pas de fin ? Au sein des ténèbres, elle s’arrêta un moment pour calmer les battements de son cœur. Heureusement qu’elle portait les chaussons de Kisaiya. Ces chaussures étaient vraiment fantastiques. Elle avait l’impression d’être une araignée sur les parois humides. Elle chassa cette pensée répugnante et reprit sa descente. Elle s’arrêta soudain après avoir encore parcouru une bonne distance car elle apercevait enfin le sol, une vingtaine de mètres plus bas. Elle s’approcha le près possible car le puits s’arrêtait à une douzaine de mètres du sol composé de dalles de pierre d’une salle octogonale. Elle examina les lieux. Aucune sentinelle en vue. La seule issue possible était un couloir long de quelques mètres de long qui se terminait devant une lourde paire de portes de métal noir. Il lui sembla que ces portes étaient gravées d’un quelconque motif mais elle était trop loin pour en discerner les détails. Iomedae soit louée, leur aventure ne s’arrêtait donc pas en haut de cette fosse. Elle décida de remonter pour partager sa découverte avec les autres.
Un fois parvenue au sommet, Mirixiana accepta volontiers la main tendue de Lyrio pour l’aider à ressortir de la fosse.
« Pas trop tôt ! On était inquiets, » lui dit le guerrier avec une lueur de reproche mêlée d’admiration dans le regard.
« On t’avait perdue de vue pendant si longtemps, » renchérit Carandas dont le ton était en accord avec l’expression de Lyrio. « C’était imprudent, téméraire et certainement malavisé ! »
Mirixiana accepta les reproches de bonne grâce car elle savait qu’ils étaient dus à l’angoisse qu’ils avaient éprouvée pour elle. Après tout, elle avait disparu dans les ténèbres pendant presque dix très longues minutes. Elle leur raconta ce qu’elle avait découvert au fond du puits.
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